3 romans d’amour à découvrir
La Saint-Valentin arrive et même si cette fête est plutôt clichée (j’aime la fêter, ne me jugez pas, ça fait toujours plaisir), je me suis dit que c’était l’occasion de vous parler de trois romans d’amour. Ce sont tous des livres que j’ai lu plusieurs fois et l’un d’entre eux est vraiment mon livre préféré ! Moi qui m’amuse plus à lire de la fantasy ou des thrillers, j’ai vraiment été happé à chaque fois par ces histoires.
Leur dénominateur commun ?
Ils ont aussi tous une caractéristique historique. L’un se passe en Inde pendant l’empire colonial, le second pendant la seconde guerre mondiale et le dernier en Ecosse du temps des Highlanders.
Vous voulez me plaire ? Servez-moi une romance historique et je peux devenir une lectrice passionnée.
Commençons tout de suite par mon livre préféré !
Pavillons Lointains
Pavillons lointains est un roman (un pavé) écrit par M. M. Kaye une autrice britannique née en Inde en 1908.
Inspiré par son expérience et par sa vie de femme d’officier dans l’empire britannique, Mary Margaret nous raconte l’histoire d’Ash, un jeune britannique reccueilli par une indienne et vivant dans le palais d’un Sultan. Il y rencontre Juli, une princesse un peu plus jeune que lui. Sa condition d’étranger le forcera malheureusement à disparaître, mais il ne reniera jamais ses origines et son éducation Indienne.
Déchiré entre ses deux cultures, il reviendra plus de dix ans plus tard dans le pays au service de sa Majesté, dans une Inde en perpétuel conflit.
Cette épopée m’a embarqué un nombre incalculable de fois, à tel point que la couverture du livre s’est arrachée. Je l’ai lu, relu et rerelu. Toujours avec le même plaisir, avec ce même mélange de passion et de découverte.
Très documenté, ce livre nous présente sans ambage la culture indienne, les conflits intérieurs et les difficultés de chaque peuple par rapport à cette relation dominant – dominé.
Véhiculant des valeurs de courage, d’abnégation et d’amour, je ne peux imaginer une plus belle histoire à faire découvrir à quelqu’un.
C’est simple, je l’aime tellement que je l’ai racheté pour avoir un exemplaire tout propre !
Le roman a été adapté en série en 1984, mais je n’ai pas réussi à la voir. C’est un de mes objectifs de 2021.
Les matins d’Emeraude
Les matins d’émeraude est un roman écrit par Eva Ibbotson et qui prend place à la veille de la seconde guerre mondiale en Europe.
Nous y suivons Ruth Berger une jeune fille juive qui habite à Vienne et qui vit une histoire d’amour sincère avec son fiancé, un futur grand pianiste.
Alors que sa famille part pour l’Angleterre afin d’éviter d’être déportée, la pétillante Ruth est contrainte de rester à Vienne. Considérée comme une “agitatrice” elle se retrouve seule dans cette grande ville. Jusqu’au jour où un ami de sa famille le Pr. Quin Somerville l’y rencontre et lui propose un mariage de convenance pour l’aider à quitter le pays.
J’adore les histoires qui démarrent comme ça : une situation catastrophique, une personne qui a besoin d’aide et une aide qui vient de là où on ne l’attend pas.
Ce que ne dit pas le résumé, c’est que les deux protagonistes n’ont strictement rien à voir l’un avec l’autre. Elle est jeune, pétillante et naïve. Il a au moins dix ans de plus qu’elle, est un professeur reconnu et n’a jamais voulu se marier.
Tout le génie de l’autrice est d’arriver par quelques biais à trouver des points communs à ces deux personnages opposés. Les obstacles seront nombreux ne serait ce qu’en voulant quitter l’Autriche et ensuite dans le pays d’accueil. Saupoudrez cette aventure de deux protagonistes qui se sont promis de ne plus jamais se revoir… Que voulez-vous le hasard fait bien les choses !
J’ai lu ce livre plusieurs fois car malgré le contexte historique, il est rafraichissant. J’aime la joie naturelle de Ruth qui s’émerveille de tout. J’aime l’esprit cartésien du professeur Somerville.
A chacune de mes lectures j’en suis sortie ragaillardie et pour moi c’est vraiment un roman doudou. Il me remonte le moral, me fait plaisir et j’ai toujours un sourire très satisfait quand je le termine.
La châtelaine de Mallaig
Qui ne connaît pas La châtelaine de Mallaig ? Ah vous ne connaissez pas ? Si vous aimez l’Ecosse, les Highlands, les histoires d’amour compliquées, ce roman est fait pour vous.
J’ai appris bien plus tard qu’il s’agissait du premier tome d’une trilogie composée de “Sorcha de Mallaig” et “L’hermine de Mallaig”, écrite par Diane Lacombe.
La châtelaine de Mallaig est l’histoire de Gunelle Keith une jeune femme donnée en mariage à un seigneur des highlands pour des raisons politiques. Elle qui n’a jamais été dans cette région, se retrouve dans un environnement hostile, avec un époux qui ne parle pas sa langue. Seule contre tous, elle devra naviguer entre les trahisons et les dénigrements pour trouver sa place et se faire aimer de son peuple.
Ce que j’ai aimé dans ce livre, c’est que l’adolescente que j’étais à l’époque s’est reconnue dans cette héroïne “quelconque”. Car oui, Gunelle Keith n’est pas un canon de beauté et préfère passer sa vie dans une bibliothèque qu’avec les autres à faire la fête. Cette femme est une forte tête et en plus de cela, à dix-neuf ans, n’est toujours pas mariée (et pour l’époque, c’est grave). Elle comprend aussi très bien pourquoi elle est mariée ainsi, car sa famille en a besoin.J’ai aimé ses combats quotidiens. Sa force intérieure et son envie de découvrir.
Car contrairement à d’autres, Gunelle ne baisse pas les bras. Gunelle se bat car elle considère qu’elle n’a pas le choix et sa plus grande force est la culture et sa capacité d’apprentissage. Personne ne parle sa langue ? Très bien. Elle apprendra celle des Highlands. Elle ne monte pas à cheval ? Elle se débrouillera.
Ce roman véhicule de belles valeurs à travers un personnage féminin fort et une histoire d’amour que je trouve magnifique.
J’espère que mes idées de lecture te donneront envie de les lire et si tu as des romances du même type à me partager, je suis preneuse 🙂
Bénédicte
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