Le mois de janvier est l’occasion de revenir sur l’année passée et d’en faire une petite retrospective choisie.

Aujourd’hui je voulais vous parler de mes séries coup de coeur de 2020.

J’en ai regardé moins que d’habitude car mon temps entre le compte Instagram, mes lectures et mes différents projets était plus réduit.

Je crois aussi être arrivée à saturation des séries qui s’éternisent passée la quatrième ou la cinquième saison. Certaines s’essoufflent et moi avec.

J’ai quand même identifié quatre pépites que je souhaitais vous partager.

Alias Grace 

Alias Grace est définitivement mon coup de coeur 2020. S’il ne devait en rester qu’un ce serait cette mini-série de six épisodes. 

Adaptée du livre éponyme de Margaret Atwood (auteur de La servante écarlate), j’ai passé un super moment avec Grace.

J’ai aimé la Grace qui raconte son histoire et l’atmosphère de son récit. J’ai aimé cette plongée dans ses souvenirs et la difficulté à y démêler le vrai du faux.

Grace est accusée du meurtre de son maître et de sa gouvernante. Elle est emprisonnée depuis plus de dix ans pour ce crime, ayant évité la peine de mort. Un homme, un médecin cherche à savoir si elle est vraiment coupable de ce qu’on l’accuse. La prisonnière lui raconte alors sa vie jusqu’au terrible drame.

Le jeu de l’actrice principale m’a impressionné : à la fois doux et glaçant, j’ai vibré avec elle, j’ai souffert avec elle et j’ai aussi eu peur d’elle. 

On ne peut pas dire que je me sois identifiée car elle est très différente de moi, mais sa trajectoire m’a passionné.

Chernobyl

Diffusée sur OCS cette mini-série (encore une, vous voyez que les séries long format m’ont épuisé ?) retrace la catastrophe de Chernobyl en cinq épisodes.

L’explosion de cette centrale est connue de tous et comme chacun sait, les radiations se sont arrêtées à la frontière de la France (ah ? merci le Président qui nous prenait à l’époque pour des idiots).

Ce que j’ai trouvé intéressant dans cette série c’est qu’elle ne démarre pas au moment de l’explosion. Elle démarre légèrement avant et nous suivons les protagonistes de cette catastrophe puis ceux qui seront chargés de rattraper si c’est possible les dégâts.

j’ai aimé que la série nous montre l’ignorance des acteurs de ce drame. Il y a bien sûr eu des erreurs, mais ce qui m’a impressionné c’est le déni et la naïveté des personnes responsables.

Personne, je dis bien personne ne se doutait de ce qu’il se passait et des conséquences. 

Nous suivons un homme dépêché sur les lieux pour aider au nettoyage après la catastrophe. Lui seul semble avoir une idée de la dangerosité des radiations. 

Le scénario est brillamment mené et je ne me suis éclipsée que quelques minutes pendant un des épisodes car c’était trop dur pour moi.

Je vous mets cependant en garde, cette série n’est pas drôle, elle est même foncièrement triste et désespérante. 

Dark Saison 1

On m’en avait parlé, je l’avais vu passer et je ne m’étais pas lancée. Rien que le nom évocateur me faisait peur. Encore un thriller, une série horrifique… Je pensais passer mon chemin et puis j’ai regardé le premier épisode en plein jour.

J’ai énormément aimé la saison 1 et l’intrigue en général. J’ai été conquise et j’ai enchaîné les épisodes pour essayer de comprendre.

Car oui, la difficulté de cette série est de ne pas perdre le fil et de bien se souvenir de tous les personnages. Pour ça, mon seul conseil est de la bingewatcher.

Je n’ai pas été complètement fan de la suite qui n’est pas un coup de coeur pour moi. Mais la première saison, mérite amplement d’être vue 🙂

Un nouvelle fois, ce n’est pas du tout drôle. Si vous vouliez vous amuser et profiter d’une série légère, passez votre chemin !  

The Marvelous Mrs Maisel

Je ne suis pas un monstre, même si les séries dont je parle ont de quoi vous donner des frissons. Alors pour finir sur une note positive je voulais vous parler de The Marvelous Mrs Maisel, une série rafraîchissante, enlevée et qui m’a fait bien rire. 

J’ai adoré découvrir une femme américaine dans les années 50, dans une société patriarcale. Les Maisel ne sont certes pas à plaindre et ont un confort de vie qui n’était pas la généralité. Il n’empêche que voir la place des femmes dans cette société masculine est très intéressant; ça m’a fait penser à ma grand-mère, jeune femme à la même époque et j’ai reconnu certaines contraintes ou bien pensances de la période. 

Nous suivons Midge Maisel, femme au foyer qui vit pour sa famille et pour son mari, un homme qui ne rêve que d’une chose : devenir un humoriste reconnu.

Son monde s’écroule quand son époux la quitte pour une autre et elle se retrouve seule pour subvenir à ses besoins, refusant l’aide de son entourage. Sans y avoir pensé, elle se lance par hasard dans une carrière d’humoriste avec ses hauts et ses bas ; la scène étant l’apanage des hommes. 

Bénédicte